À ce jour, aucun espace n’est plus monoculturel. Les personnes et leurs modèles culturels d’appartenance sont de plus en plus exposés aux échanges et à la fusion, allant vers une direction valorisante de la différence de pensée et du conglomérat ethnoculturel compris comme un espace transculturel. Dans cette dynamique, une figure se distingue entre les contextes d’origine et œuvre et à l’évaluation d’interventions de politiques sociales en faveur des citoyens étrangers sur tous les territoires du monde.
À travers ses actions, le médiateur est générateur de réseau de travail, faisant partie d’une équipe multidisciplinaire où il devient un agent capable de gérer le dispositif que la médiation interculturelle dans sa complexité et en synergie avec les autres acteurs impliqués dans les actions d’inclusion sociale.
Les compétences du médiateur interculturel:
- Mène des activités de médiation et d’information entre les citoyens immigrés et la société d’accueil, tout en favorisant la suppression des barrières culturelles et linguistiques et la mise en valeur de la culture d’origine
- Décode et identifie les besoins du citoyen étranger (analyse des besoins), d’une part, et d’autre part soutient le service territorial d’accueil dans le processus de réponse aux besoins identifiés, en tenant compte des références culturelles des deux contextes impliqués: d’origine et d’arrivée
- Résolution de problèmes (analyse de contextes et ressources disponibles, recherche d’informations, définition d’objectif, création d’un plan d’intervention pour résoudre le problème avec les outils adéquats et les opérateurs sociaux)
- A une connaissance suffisante de la langue du pays d’accueil et celle de l’étranger ou de la langue véhiculaire choisie aux fins de la médiation
- Il connaît les règles et la législation en matière d’immigration dans le pays d’arrivée et le registre des droits et les devoirs en vigueur et les sanctions
- Il possède des compétences relationnelles telles que la décentralisation culturelle, l’écoute active, l’empathie, la neutralité, l’observation ou l’utilisation des mécanismes de communication verbaux et non verbaux
- Prédisposition à la coopération et à la mise en réseau des opérateurs
- La capacité à s’intégrer dans des contextes déjà structurés en établissant des relations positives et constructives (relations de confiance avec l’usager)
- Bonne gestion du stress et des émotions (la juste distance emotionnelle)
- Introspection (autocritique continue pour contrôler les préjugés et accepter ses propres limites)
- Compétences organisationnelles (pour gérer les délais, les urgences, les contraintes économiques et les priorités)