Médiateurs interculturels, nécessité d’une présence continue

Dès le moment de sa fondation, le A.M.M.I. est devenu un point de référence pour de nombreux médiateurs interculturels présents sur le territoire, par le biais d’actions visant à renforcer la figure, la formation continue consiste en l’ouverture de nouveaux espaces professionnels et en l’insertion du médiateur interculturel. base, émerge la nécessité d’une mise à jour continue et spécifique du médiateur interculturel dans les différents domaines où il opère.

L’un de ces domaines est également celui qui inclut les mineurs étrangers non accompagnés, thème du projet en discussion, qui vise à renforcer et à valider la nécessité d’une présence continue de la figure du médiateur interculturel tout au long du processus d’accompagnement de l’UAM acceptée. en Piémont et:

Surmonter la situation actuelle du médiateur interculturel – interventions ponctuelles / téléphoniques;
Habilitation du médiateur interculturel à tous les niveaux: communauté d’accueil, au sein de l’équipe multidisciplinaire, dans la relation avec le tuteur volontaire de l’enfant, au contact des services locaux
Les résultats de l’initiative pilote « Médiation interculturelle à l’appui de l’UASC: le modèle piémontais » * ont souligné le rôle fondamental du médiateur interculturel dans le réseau de travail actif autour de l’utilisateur étranger (ici, l’UAM), à condition qu’il soit constamment impliqué dans la planification. du mineur.

En outre, au niveau individuel, les médiateurs interculturels impliqués ont réalisé un saut qualitatif dans leur intervention, renforçant ainsi l’idée de la médiation interculturelle en tant que profession qui, exercée et soutenue par un travail documentaire, peut être orientée de manière plus optimiste vers la reconnaissance reconnaissance au sein du réseau de travail d’autres professions de l’aide.

* Le projet « Médiation interculturelle en faveur des enfants non accompagnés et séparés: le modèle piémontais », créé par l’Association multiethnique des médiateurs interculturels (AMMI) entre avril et décembre 2018, avec le soutien du HCR, a pour objectif: renforcer la présence du médiateur interculturel (MI) tout au long du processus d’accompagnement des mineurs étrangers non accompagnés accueillis au Piémont. La ligne de projet a veillé à assurer la participation généralisée de réalités spécifiques sur le territoire subalpin, telles que l’office des mineurs étrangers de la municipalité de Turin, les première et deuxième communautés d’accueil de la vallée de Suse, la région du Piémont (en ce qui concerne définition des politiques d’intervention), le tribunal pour mineurs et le garant de l’enfance et de l’adolescence.

Les activités menées au cours des premiers mois de 2018 ont permis de définir les besoins de formation des médiateurs interculturels en ce qui concerne le besoin de soutien manifesté par les MNA. Sur la base de cette analyse, un cours de formation multidisciplinaire de 30 heures a été organisé en mai par les formateurs du programme A.M.M.I. et le HCR, qui impliquait un groupe de 18 médiateurs interculturels identifiés par l’AM.I., des mêmes origines que les plus grandes communautés de mineurs étrangers non accompagnés présents dans le Piémont.

Enfin, de juin à décembre 2018, l’essai sur le terrain a impliqué 13 médiateurs interculturels, qui ont rejoint une partie du MSNA avec 4/5 heures d’intervention par semaine.

La modélisation du travail expérimenté vise à permettre une comparaison avec d’autres contextes. Les actions planifiées et initiées dans le cadre du projet et ayant donné des résultats positifs seront donc proposées comme bonnes pratiques, d’abord au niveau local puis national, facilitant ainsi leur réplicabilité et leur diffusion dans d’autres régions.

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